Sakki no Hakkyou, la Folie de la Soif de Sang.

Votre personnage

▬►Nom :... Ton nom ▬►Prénom : Sakki no Hakkyou ▬►Âge : 20 ans ▬►Orientation sexuel : Hétérosexuel ▬►Pays d'origine : Japon

▬►Classe ( kasai, miku... ) : Tokurei ▬►Professeur, élève, personnel : Elève ▬►Professeur de quoi ? ( si professeur ) Français ? Maths ? Ou alors enseignerez vous aux élèves comment utiliser son dons ? Dans ce cas, si vous êtes un Mizu, vous enseignerez à des élèves qui font aussi partie de cette classe !

Votre histoire

Osaka, quartiers des affaires, 18h00, sortie des écoles.

Sakki Hakkyou a 7 ans. Il vient s'entamer son cycle scolaire primaire, et déteste déjà ça. Son vrai nom n'est pas Sakki no Hakkyou, vous vous en doutez. Il s'appelle en réalité Keibo Kousei, un nom qu'il haïra de toute ses forces par la suite. Mais pour l'instant, il s'en contente tout à fait.
Il est dans une classe pour ainsi dire normale. Seul lui n'est pas tout à fait normal. Ses yeux. Ses yeux qui provoquent moqueries, huées, sifflets, et qu'il ne supporte plus. Il n'a rien demandé, il n'a jamais voulu de ces yeux, et par la faute de ses parents, il en dispose à présent, subissant continuellement ces railleries insupportables. Pas étonnant qu'il déteste à ce point l'école. Il n'y a que chez lui qu'il se sent en sécurité, car ses parents l'aiment, avec ses yeux, avec tous ses défauts. Et ils sont fiers de lui, car Keibo n'a que des bonnes notes.
Mais Keibo n'aime pas ses parents. Il sait déjà dissimuler, masquer, feindre les sentiments. Car il le faut.
Il fera a tout au long de sa scolarité, jusqu'au jour fatidique.

Osaka, quartier industriel, 23h32, devant un entrepôt désaffecté.

Keibo a maintenant 16 ans. Oui, le temps passe vite. Il a changé, aussi. Il a changé de nom, même. Il s'appelle déjà Sakki no Hakkyou. Du moins se fait-il appeler comme ça. Ses parents connaissent toujours son vrai nom. D'ailleurs... ils sont les seuls, et il faut les éliminer...

Sakki a des rêves de puissance. Il a vu tous ces gens, avec ces pouvoirs si puissants, si bien entraînés, maîtrisant un des éléments régissant la nature. Lui est un Kaze. Mais ça ne lui convient pas. Que faire une fois cet élément maîtrisé à fond ? Il en faut d'autres, tout simplement. Et Sakki sait comment faire. Il a déjà trouvé les cibles de ses prochaines magouilles. Ses parents étant en première ligne. D'ailleurs, c'est pour cela qu'il est devant cet entrepôt. Une dizaine de jeunes brutes se tiennent face à lui, sabres, battes, tout ce qui peut servir pour frapper fort dans les mains. Mais Sakki n'a pas peur, et ce pour une bonne raison.

Sa folie l'a conduit à contacter ces personnes, qui font partie d'une sorte de gang, afin qu'ils le rouent de coups. Oui, Sakki n'a pas hésité à se mettre volontairement en danger pour arriver à ses fins. Il sourit, allongé sur le ventre, le visage et le corps plein d'hématomes et de sang. Il a contacté ses parents afin qu'ils lui viennent en aide. D'ailleurs, les voilà.

Arrivant terrifiés, inquiets pour leur fils, ils s'accroupissent à côté de lui, lui demandent si tout va bien. Sakki feint de ne plus pouvoir parler à cause de la douleur. Ses parents, enfoncés dans cet amour maternel aveugle, se tournent vers les jeunes, prêts à venger leur fils. Sakki jubile. Bougeant discrètement une main, donnant un signal aux dix jeunes, il leur indique de procéder à l'étape suivante du plan. Les dix personnes sortent chacune une arme à feu, et la braquent sur Sakki. L'un d'eux lui tire même dans l'épaule, ce qui était prévu aussi. L'un des jeunes se met alorrs à parler.

"Vous nous confiez vos pierres élémentaires, et
nous laissons la vie sauve à votre fils. Ne cherchez pas à appeler la
police ou qui que ce soit d'autre. Ici, les communications ne passent
pas. C'est les pierres, ou la vie de votre fils. A vous de choisir."

A la place des parents de Sakki, qu'auriez vous fait ?

Ils fabriquèrent donc leurs pierres, et les tendirent aux jeunes. Mais ils ne les prirent pas, esquissant juste un sourire moqueur. C'est Sakki, blessé à l'épaule mais pas invalide, qui vint prendre les pierres de ses parents, acquerrant donc leurs pouvoirs. Maintenant, Sakki est un Kaze, un Mizu, et un Kasai. Il n'est toujours pas complet... mais le temps viendra.

Ses parents sont sous le choc. Ainsi, toute cette mascarade visant à les attirer dans ce traquenard en cul de sac avait été orchestré par leur fils bien aimé ? Comment avait-il pu leur faire ça avec tout l'amour qu'ils lui portaient ? La réponse est simple. La solitude. Sakki n'avait jamais eu d'intérêt pour les liens familiaux, et il était hermétique à cet amour protecteur, qu'il ne pouvait supporter. Alors... Sakki était bel et bien seul, quelle que soit l'heure. Et la solitude engendre la douleur. La douleur engendre la haine. La haine finit par engendrer la folie. Combinées aux facultés d'analyse et à l'intelligence de Sakki, ces sentiments forment un mélange dangereux et explosif.

Vous n'imaginez cependant pas que les jeunes qui ont aidé Sakki à gagner en puissance et réaliser une partie de ses objectifs ne s'attendent à aucune récompense ? En effet, Sakki leur en a promis une. Il allume doucement un briquet, et grâce à ses pouvoirs tout juste acquis, incinère vifs les dix jeunes, dont les hurlements résonnèrent longtemps dans le silence glauque des usines qui ne fonctionnaient pas à une heure aussi tardive. Il se tourna encore vers ses parents, qui encaissaient cees évènements sans comprendre ce qui avait pu rendre leur fils aussi négatif, aussi sombre et si violent. Esquissant un sourire, avant de les tuer, il prononça des dernières paroles d'adieux.

"Vous m'avez appris à maîtriser ma force, et comment fonctionnent les autres. Je vous en suis reconnaissant, mais vous n'avez plus aucun pouvoir, et n'êtes donc plus utiles à mes idéaux. Je m'occuperai bien d'Omote, mon frère adoré, vous verrez..."

Sur ces mots plein de chaleur, il les incinéra aussi, et s'assit devant le brasier, contemplant les corps brûlants, se déformant au fil des minutes, puis quitta ces entrepôts après que les corps ne furent réduits qu'à des dépouilles calcinées, les membres tordus dans une hideuse position de douleur.

A ce stade, il ne manquait que deux éléments à Sakki. Une pierre de Jishin, et une pierre de Rakurai. Heureusement, son frère était un Rakurai...

Une semaine après le meurtre de ses parents. Osaka, 15h37, maison familiale.

Sakki a dû manoeuvrer laborieusement pour faire avaler à son frère que ses parents étaient partis en voyage pour le travail, et qu'ils confiaient l'autorité familiale à Sakki pendant ce temps. D'après lui, ils devraient revenir dans un mois maximum. Ce délai était parfait pour qu'il puisse soutirer la pierre à son frère, et qu'il change de région, pour éviter les ennuis avec la police. Nul doute qu'ils feraient le lien entre la disparition des parents, la mort de son frère, et le gain incroyable de puissance de Sakki en si peu de temps.

Rien de plus facile, en fait. Omote, le frère de Sakki, a une maladie de naissance, qui le contraint à éviter le soleil et à rester à la maison. Sakki l'a donc tout simplement convaincu, avec de fausses preuves, de faux articles médicaux, que de se débarrasser de sa pierre était le seul moyen de pouvoir guérir. Sans hésiter, le gamin âgé de 8 ans lui donna sa pierre, heureux que son frère l'aide à avoir une vie normale.

Quelle ironie... Son frère éclata de rire une fois la pierre obtenue, et en dernières paroles avant de le poignarder avec un couteau de cuisine, il lui dit que sa maladie éait génétique, qu'il ne pourrait pas s'en débarrasser. Que malade et sans pouvoir, il n'était qu'un énorme poids, quelqu'un de totalement inutile, qui n'arriverait jamais à rien. Sur ces agréables révélation, il réduit son coeur en charpie, avant de commencer à préparer ses affaires pour un long voyage. Avec les économies familiales, et le gros pécule amassé grâce aux trafics d'objets divers et variés, et de drogue, il put se payer un voyage jusqu'à Chikara, une ville paumée.

Il s'inscrit là bas au lycée, créant un faux dossier scolaire, et commença à fréquenter assidûment l'établissement, non pas par intérêt pour les cours, mais parce qu'il se devait d'être là pour chercher la dernière proie qui manquait à son puzzle. Et au bout d'un mois, il la trouva. Cette dernière pièce qui faillit faire capoter tous les efforts qu'il avait fourni jusqu'à lors. Une fille. Sublime. De longs cheveux noirs, légèrement plus courts que ceux de Sakki, des yeux d'un bleu lapis-lazuli ressemblant à des abysses sans fond, un corps bien fait, pas franchement canon ou magnifique, mais d'une élégance à couper le souffle. Sakki n'aurait jamais pensé tomber amoureux. Mais... ça arriva, contre son gré, mais ça arriva.

Un an. Il resta un an avec elle avant de se persuader que tout ça n'était qu'une mascarade. Il était heureux, et en même temps, une douleur sourde déchirait son coeur, sans qu'il ne puisse l'identifier. Cette fille, si belle si... presque parfaite en fait, aurait tout fait pour lui. Et elle lui donna sans rechigner sa pierre, lorsqu'il lui demanda avec tout l'amour dont il était capable. C'est lorsqu'il devint donc Tokurei qu'il reprit ses esprits, et dit à cette femme pour qui il aurait pu sacrifier tout ce qu'il possédait que sans sa pierre, elle n'était plus qu'une femme comme les autres, sans rien d'intéressant, et que tout cet amour n'était qu'une mascarade pour lui prendre ce qu'il cherchait chez elle, à savoir sa pierre. Elle aussi, elle mourut, avec comme dernier sentiment une profonde déception, un profond dégoût pour chaque chose en ce monde, mais toujours cet amour pour Sakki, car elle était certaine au fond d'elle que cette année n'était pas une année factice, un amour faux et construit juste pour le gain de pouvoir...

Depuis donc ses 17 ans, Sakki fréquente cet établissement, ses absences constantes réduisant ses notes au néant le plus total, le forçant donc à redoubler des classes qu'il aurait aisément pu passer.

De nouveau, c'est vous qui construirez la suite de l'histoire de Sakki no Hakkyou.

Le physique

Sakki no Hakkyou est un homme qui fait un peu plus que son âge. Il est déjà arrivé à des gens qu'il a croisé de le prendre pour un type de trente ans, ou un professeur, alors qu'il n'a que 20 ans, et qu'il est élève.
Cette apparence de vieillesse est créée par ses joues creuses et son visage dur, solide, déjà marqué par le temps, et sa taille plutôt élevée pour son âge ( 1m95). Mais il a bien 20 ans, et étudie à l'école Ten'ki, du moins quand l'envie lui prend de se faire chier en cours. Il a d'autres activités, bien plus intéressantes, et considère qu'apprendre la vie alors qu'on possède des pouvoirs qui nous permettent tant de choses est une futilité et une perte de temps énorme.

Gros plan sur son visage. Le plus anormal chez Sakki, outre son comportement complètement instable, ce sont ses yeux, aux iris et pupilles de serpent, toujours maquillés de violets, qui n'ont rien de vraiment rassurant ou engageant. Ce fard à paupière violet renforce beaucoup l'aspect sauvage et violent de Sakki, et il aime braquer ce regard tranchant comme des lames de rasoirs sur les personnes qu'il veut intimider. Et ça marche souvent. Pas toujours, mais souvent, et surtout sur les personnes qui ont pu avoir des renseignements sur son passé.
Son nez est fin, droit, et sa bouche possède des lèvres très fines, qui ne s'étirent que très rarement pour former un sourire, hormis si celui est empli de méchanceté, de cruauté ou de folie.

Pour revenir à son corps, Sakki en est assez fier. De nombreuses séances de musculation l'ont conduit à posséder un corps d'acier, dont il se sert volontiers au service de la violence. Des bras solides, des jambes puissantes, aux muscles parfaitement visibles et dessinés sous sa peau...

Quand au reste... Il se déplace toujours d'un pas vif, décidé, comme si rien ne pouvait se mettre en travers de son chemin. La plupart du temps, ses mains son fourrées dans ses poches, et il ne les sort que très rarement. Vu qu'il ne va pratiquement jamais en cours, elles ne lui servent pas beaucoup...

Quelques petits détails. Il porte toujours une boucle d'oreille bleue qui représente un signe tribal, servant à sceller son énergie. Ca lui donne une apparence assez particulière, mais dieu sait ce qu'il se passerait s'il n'en avait pas...


Le caractère



Sakki est un homme... instable. Il est lunatique, entre autres. Son caractère est vraiment imprévisible. Pendant une demie heure, il peut être normal, et d'un coup devenir fou furieux et tenter de tout démolir autour de lui, pour se calmer 5 minutes après. En plus de ça, il s'énerve très facilement, et n'arrive plus à se contrôler une fois en colère, ce qui lui a valu plusieurs fois des ennuis, des arrestations, et même une incarcération quand il était plus jeune.

A cause de ce qu'il a fait par le passé, il a toujours été seul. Et cette solitude l'a endurci. Il est persuadé que le fait d'être toujours seul et de ne compter que sur lui même pour arriver à ses buts ne lui fait que du bien, qu'elle le rend fort, mais au contraire, c'est ce qui le rend vulnérable, et lui fait du mal, même s'il ne s'en rend pas compte. Il n'a personne sur qui compter, se reposer, personne à aider, à aimer, à apprécier. Il est un concentré de haine et de violence pure, et s'en réjouit, plutôt que de chercher à résoudre ce problème.

De plus, son instabilité n'arrange pas son réseau social qui est déjà au point mort, car lui même ne sait absolument pas comment il va réagir, aux événements se produisant autour de lui.

Ajoutons que Sakki no Hakkyou est très manipulateur, et intelligent, même si ce n'est pas l'instruction reçue à l'école son point fort. Il tire cette intelligence naturelle de ses parents, qui eux aussi étaient intelligents. Il a observé les comportements, a fait des expériences avec les sentiments des autres, et grâce à ses ruses et fourberies, il a pu soutirer les pierres élémentaires non seulement de ses parents, qui possédaient un pouvoir différent du sien, mais de son propre frère, qui était pourtant plus talentueux que lui, et enfin, son premier et dernier amour, qui aurait tout fait pour lui, et qu'il assassina ensuite.

Vous voyez quelque chose de positif chez Sakki no Hakkyou vous ? J'espère pas, ça voudrait dire que j'ai raté quelque chose. Les seules choses positives qu'il pourrait refléter, c'est vous qui les ferez naître en lui, car par lui même, il n'y arrivera jamais.